Le lait quelle vacherie....
Tel est le titre du premier livre que j’ai lu sur le lait! Accrocheur et direct, il m’a permis de mieux comprendre les enjeux relié à la consommation du lait. Aujourd’hui , après 30 ans d’expériences en alimentation, plusieurs lectures et dans ma pratique auprès de ma clientèle, voici ce que je retiens :
Le lait contient différents types d’enzymes qui dégradent le lactose, la lipase qui dégrade la matière grasse et la protéase qui dégrade la protéine. Quand il est tiré de la vache, il est collecté puis brassé et homogénéisé. Ce processus brise les particules de graisse qui se lient à l’oxygène pour en faire un gras hydrogéné ou oxydé devenu nocif pour la santé! Le processus suivant est la pasteurisation à la chaleur qui évite la propagation des microbes …
Les enzymes sont sensibles à la chaleur et sont détruites lors de la pasteurisation. De plus la chaleur modifie la qualité de la protéine du lait. Il ne reste donc qu’un aliment qui n’est plus bon pour nous.
Au delà de sa transformation…le lait de vache est fait pour le petit veau afin qu’il atteigne sa taille adulte vers 1 an…voulez-vous faire de même au petit de l’humain? Dans la nature aucun animal rendu adulte ne boit du lait. La protéine du lait est la caséine qui se digère dans l’estomac. Elle forme des grumeaux dés son arrivée dans l’estomac ce qui la rend difficile à digérer. Le nouveau-né possède les enzymes nécessaires pour digérer le lait maternel et bénéficie des autres nutriments que le lait contient (anticorps, vitamines, gras essentiels, minéraux…). La plupart des gens possèdent une quantité suffisante d’enzymes quand ils sont bébé qui diminuent avec l’âge. Le lait de maman est aussi approprié à l’âge, au milieu et au développement de son enfant. Une fois que l’enfant peut manger correctement d’autres aliments contenant de bonnes sources de minéraux, le lait ne fait plus partie de son alimentation.
Alors que manger pour avoir ma ration de calcium? Telle est l’éternel question que j’entends de mes clients….Le calcium végétal est assimilé facilement dans l’organisme. En matière de densité nutritionnelle (apport de calcium pour 100 calories ), certains végétaux battent largement les produits laitiers. Par exemple: les épinards ou les brocolis apportent environ 400 mg de calcium pour 100 calories, contre seulement 190 pour le lait. Les amandes et le lait de coco contiennent des quantités de calcium et de vitamine D largement supérieures au lait et ils ne sont pas acides. Les graines de chia et le sésame sont très intéressantes car apportent aussi une bonne source de gras essentiels (oméga 3 et 6). Les indispensables et magiques légumes à feuilles vertes ! Pensez aux artichauts, brocolis, navets, choux chinois, choux frisés, asperges ou encore des épinards ! Vous pouvez toujours les rajouter à n’importe quel plat, pour vous assurer un apport en antioxydants, en eau, en fibres, en vitamines et en calcium. Les légumes, légumineuses, fruits, herbes aromatiques, peuvent aussi fournir des quantités de calcium suffisantes
N’ayez plus peur de manquer de calcium et pensez simplement à la vache qui arrive à produire suffisamment de lait pour son petit veau tout en mangeant que de l’herbe! …on peut aussi comparer les femmes asiatiques qui n’ont pas de produits laitiers dans leur alimentation et qui ne présentent pas d’ostéoporose ni d’arthrite.
Source : Le régime Shinya, Hiromi Shinya